Le ministre de l’Intérieur a annoncé que ces professions devront « travailler un peu plus », tout en laissant le denier mot à la Première ministre, Elisabeth Borne.
La réforme des retraites concernera tout le monde, y compris les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers. Ils devront même « travailler un peu plus », a annoncé mardi 6 décembre le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur Franceinfo à propos de cette réforme des retraites du gouvernement attendue mi-décembre. « Il est évident que les agents du ministère de l’Intérieur seront concernés pour travailler comme tous les Français un peu plus. J’en suis un partisan », a déclaré le ministre. « On verra ce qu’annoncera Mme la Première ministre, mais il n’est pas question que les policiers, les gendarmes, les pompiers, fassent autrement que le reste des Français », a-t-il ajouté.
Elisabeth Borne doit présenter autour du 15 décembre les contours de la réforme des retraites. Elle a d’ores et déjà annoncé son intention de repousser l’âge de départ. En 2019, lors de la précédente tentative de réformer les retraites, les policiers s’étaient fortement mobilisés pour défendre leur régime spécial, qui leur permet notamment une ouverture des droits à 52 ans et un départ à la retraite à 57 ans.
Après plusieurs jours d’actions (commissariats symboliquement fermés, grève du zèle…), les puissants syndicats policiers avaient obtenu du gouvernement le maintien de leur régime spécifique. « Il y a des situations de départ particulières », a encore dit Gérald Darmanin, en citant en exemple « les policiers » qui « parce qu’ils risquent leur vie, ont un certain nombre de bonifications ». « Nous allons les garder, mais l’idée de travailler plus longtemps doit s’appliquer à tous », a-t-il insisté.
SOURCE : CAPITAL