Lundi 4 juillet en fin d’après-midi, les corps d’Aurélie, 32 ans, et Gabriel, 55 ans, tous deux enseignants dans un collège de Tarbes, sont retrouvés dans le village de Pouyastruc (Hautes-Pyrénées), vraisemblablement tués par balle.
Très vite, les suspicions se portent sur le père des enfants d’Aurélie, un homme de 34 ans, ancien réserviste de la gendarmerie. Si le couple a eu deux enfants, la nature actuelle de leur relation n’est pas établie. Mais depuis la découverte des deux corps, il demeure introuvable. Une chasse à l’homme est déclenchée pour tenter de retrouver sa trace, qui n’a à l’heure actuelle toujours pas permis de l’appréhender.
Des difficultés conjugales
Une des pistes envisagées est donc celle de la rivalité amoureuse. Selon les informations de BFMTV, le couple ne vivait plus ensemble. L’homme n’aurait pas supporté que sa conjointe fréquente un nouvel homme, en la personne de Gabriel, un de ses collègues, et aurait décidé de les abattre.
Peu après les faits, le « plan Épervier » a été déclenché, une mesure mise en place pour retrouver un suspect activement recherché. Une soixantaine de gendarmes ont été mobilisés et la gendarmerie française et la Guardia-civil coopèrent sur cette affaire.
Le dernier rebondissement dans cette affaire est venu de l’autre côté des Pyrénées. Mardi après-midi, la presse espagnole révélait que Cédric Tauleygne aurait traversé la frontière espagnole, et serait désormais recherché par les forces de l’ordre locales. Elle avance même que les recherches se concentrent autour de la ville de Jaca, située à seulement 2h30 de Pouyastruc.
Comme l’a appris BFMTV, la moto, une Suzuki DL-650 Vstorm, a été retrouvée en Espagne du coté de la ville aragonaise, située à environ 3h de route du lieu du crime. Selon plusieurs sources concordantes, les gendarmes ont établi un contact avec lui, ce dernier leur répondant qu’il comptait se suicider.
Source BFMTV