Lundi 4 avril, les militaires de la section de recherche de la gendarmerie de l’Hérault et du groupement de gendarmerie de Béziers ont interpellé une vingtaine de personnes dans le cadre d’une affaire de trafic d’armes, de drogue et de véhicules maquillés dans l’Hérault et en région Parisienne.
» 19 personnes exactement ont été interpellées lundi 4 avril sur le Biterrois, Millau, Sète, Montpellier et Vincennes », a confirmé ce jeudi 7 avril le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland. Ils ont agi sur commission rogatoire. Celle-ci a été ouverte par le parquet de Béziers le 16 novembre 2020. Trois juges d’instruction Biterrois ont été co-saisis pour avancer dans ce dossier. «
280 militaires mobilisés
La section de recherches de la gendarmerie de l’Hérault était en charge de cette enquête de très grande ampleur avec des enquêteurs du groupement de Béziers et ceci depuis plusieurs mois. Lundi et mardi, quelque 280 militaires ont été engagés simultanément pour réaliser ces interpellations lors desquelles 19 personnes ont été placées en garde à vue.
Trois garages du Biterrois ont été notamment visés, deux à Vendres et un à Béziers. Ils escroquaient leurs victimes en trafiquant des véhicules pour mieux les vendre. On dénombre déjà au moins 150 victimes. Des recherches sont toujours en cours pour en retrouver d’autres.
Pour plus d’un million d’euros de saisies
» Lors des perquisitions, de la cocaïne, du cannabis beaucoup de cigarettes et des armes ont été saisis par les gendarmes. Cette enquête avait été ouverte pour trafic de stupéfiants et d’armes « , a précisé le procureur Balland. Selon nos informations, la tête de ce réseau, qui serait parmi les personnes interpellées, ferait partie d’une famille Arménienne très connue dans le milieu du sport Biterrois. Le montant total des biens saisis (avoirs financiers, immobiliers et des véhicules) dépasserait, selon les premières estimations, le million d’euros. Cela donne une première idée du système mis en place et de son ampleur.
10 personnes ont été placées en détention provisoire et mise en examen. Toutes les autres devaient être déférées ce vendredi 8 avril.
source midi-libre