Un soldat français a été tué au combat au Mali ce vendredi matin 24 septembre. Le caporal-chef Maxime Blasco, du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), est mort au combat « contre un groupe armé terroriste ». Il avait reçu la médaille militaire, le 18 juin dernier, « pour la valeur exceptionnelle de ses services ».
Dans son communiqué, l’Elysée a fait part de « l’émotion particulièrement vive » du président Emmanuel Macron, qui tient à « saluer le courage des militaires français engagés au Sahel » et « réaffirme la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme. »
52 soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013
Selon l’état-major des armées, la victime a été tuée « au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la Force Barkhane dans le Gourma malien », dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. « Des éléments d’un groupe armé terroriste ont été détectés par un drone Reaper tôt dans la matinée, dans la forêt de N’Daki. Une patrouille de deux hélicoptères d’attaque a été rapidement engagée pour les neutraliser », a poursuivi l’état-major.
Un groupe de commandos de la force Barkhane a ensuite été déployé au sol pour reconnaitre la zone d’engagement. « Le groupe de commandos a été pris à partie à courte distance par d’autres éléments du groupe armé terroriste. Au cours de cette action, le caporal-chef Maxime Blasco, a été touché mortellement par un tireur embusqué, qui a été neutralisé par les commandos.
Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane.
SOURCE : France BLEU