Cela faisait deux ans que les enquêteurs étaient sur cette affaire.
A commencé « Début 2019, une information anonyme parvenait à la section de recherches d’Angers faisant état d’une importation de résine de cannabis en provenance d’Espagne dans le secteur de Laval », précise le parquet de Rennes.
Une information judiciaire était ouverte « pour importation de stupéfiants en bande organisée, acquisition, détention, transport, offre ou cession de stupéfiants, contrebande de marchandises prohibées dangereuses pour la santé, participation à une association de malfaiteurs et blanchiment ». Une longue et minutieuse enquête s’en est suivie jusqu’en mai de cette année.
C’est lors d’une opération menée entre le 4 et le 7 mai dernier par les enquêteurs de la section de recherches (SR) d’Angers, du groupement de gendarmerie départementale de la Mayenne, du groupe interministériel de recherches (GIR) de Nantes, de l’antenne GIGN de Nantes que sept personnes, « sans antécédents judiciaires pour la plupart », ont été interpellées à Laval et dans ses environs.
Trois d’entre elles ont été laissés libres « sans poursuite en l’état ». Les quatre autres personnes interpellées, dont une femme, ont été présentées au juge d’instruction le 6 et 7 mai, « aux fins de mise en examen notamment sur les faits d’infraction à la législation sur les stupéfiants, de blanchiment et d’association de malfaiteurs ».
Deux hommes âgés de 42 et 38 ans, ont été placés en détention provisoire et deux autres suspects sous contrôle judiciaire.Près de 100 gendarmes ont été engagés pour démanteler ce réseau, l’opération a permis de saisir « 289 kg de résine de cannabis, une arme de poing, une somme de 69 000 euros en espèces et des véhicules ».
SOURCE : France 3 PAYS DE LOIRE