Les militaires appartenaient au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse.
Les militaires ont été tués, lundi 28 décembre, victimes d’une bombe artisanale, dans la zone des « trois frontières », dans le centre du Mali, où la force antiterroriste française Barkhane concentre ses efforts depuis janvier. « Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu’ils participaient à une opération dans la région de Hombori », a annoncé l’Elysée.
Le brigadier-chef Tanerii Mauri et les chasseurs de 1re classe Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian, qui appartenaient, effectuaient une mission d’escorte, dans une zone frontalière du Niger et du Burkina Faso.
Le président, Emmanuel Macron, a fait part dans un communiqué de sa « très grande émotion ».
Le chef de l’Etat « salue avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France (…). Il s’associe à la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la nation ». Il « exprime son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel, salue leur courage et rappelle la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme ».Le général Lecointre et la ministre des armées Florence Parly se sont inclinés devant la mémoire des trois soldats et ont présenté leurs condoléances à « leurs familles, leurs proches et leurs frères d’armes ». « Ils sont morts dans l’accomplissement de leur devoir, alors qu’ils étaient engagés dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale, tout comme notre propre sécurité », a dit Mme Parly.
SOURCE : LE MONDE