L’opération de gendarmerie aura duré 15 heures entre mercredi 9 et jeudi 10 décembre à Joyeuse, dans le Sud Ardèche. Mercredi, en début d’après-midi, les gendarmes se présentent devant le domicile d’un homme d’une quarantaine d’années, recherché dans le cadre d’une enquête judiciaire pour violences.
En début d’après-midi, l’homme qui se sait recherché a envoyé un SMS à sa famille pour expliquer qu’il veut se suicider, qu’il veut tuer les gendarmes et que s’ils se présentent à son domicile, il fera exploser une bouteille de gaz.
Plus tard dans l’après-midi, les gendarmes découvrent effectivement une bouteille de gaz juste derrière la porte d’entrée de sa maison située dans le centre-ville. Il découvre également un système de vidéo surveillance.
Les militaires quittent le domicile. Pour éviter tout risque d’explosion, le courant est coupé dans le secteur. Par sécurité, trois voisins sont évacués. Et les patients de l’hôpital local, dont les fenêtres donnent sur la maison, sont changés de chambres.
L’homme se sait recherché. Il est dépressif et est connu pour des violences avec arme.
Le GIGN descend de Paris
Une douzaine de gendarmes ardéchois est mobilisée sur cette opération ainsi que le peloton spécialisé de protection de la gendarmerie, le PSPG de Cruas. Une équipe du GIGN descend de Paris et arrive sur les lieux vers 23 heures. Les militaires tentent à plusieurs reprises d’entrer en contact avec le suspect. Ils pensent qu’il est chez lui puisque sa voiture est garée devant sa maison. Ils essayent de l’appeler par téléphone, directement à la voix, mais ils n’obtiennent aucune réponse.
L’attente dure plusieurs heures, des spécialistes en déminage interviennent. Vers 5 heures du matin, soit près de 15 heures après le début de l’intervention, le GIGN pénètre dans l’habitation. Elle est vide. Le suspect recherché n’a jamais été là. Le dispositif a été levé dans la foulée. L’enquête se poursuit pour retrouver le fuyard.
SOURCE : France BLEU Drôme Ardèche