Christophe Castaner a une nouvelle fois réagi aux accusations de violences et de racisme portées contre les membres des forces de l’ordre.
Lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat ce mercredi, il a déclaré que: « pour défendre cette institution, cette police républicaine dans son quotidien (…) il faut aussi être particulièrement exigeant. Il faut faire en sorte que chaque faute, et il peut y en avoir, chaque excès, y compris des expressions racistes, fasse l’objet d’une enquête, d’une décision, d’une sanction. »
Garantir la sérénité du travail
Et d’ajouter : « Je serai intransigeant parce que l’exigence que nous avons vis-à-vis des policiers qui fauteraient, c’est garantir justement la sérénité du travail de l’ensemble de la police et de la gendarmerie, c’est garantir la tranquillité de l’ensemble de la police républicaine qui, au quotidien, combat le racisme, combat l’antisémitisme et s’engage pour défendre l’honneur de la République. »
Le ministre de l’Intérieur a également promis : « Il s’agit de dénoncer tout propos ou tout comportement. S’il y a faute, elle doit être sanctionnée, et elles sont sanctionnées. Nous devons être vigilants mais attentifs, en nous engageant auprès de la police. »
Budget en augmentation
Et de mettre en avant son bilan, affirmant ainsi que « depuis 2017, le budget de la police et de la gendarmerie a augmenté d’un milliard d’euros, c’est significatif. Depuis 2017, nous avons lancé un programme de recrutement de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires, dans tous les services ».
« La réalité ne se fait pas sur les réseaux sociaux »
Enfin, il a répondu aux interrogations sur la relation des Français avec leur police : « les Français ont une opinion très positive de la police nationale et de la gendarmerie. La réalité ne se fait pas sur les réseaux sociaux. »
Ces déclarations interviennent dans un contexte international marqué par la mort de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans tué par la police à Minneapolis, le 25 mai dernier, et au lendemain d’une manifestation contre les violences policières en France, organisé par le comité « Vérité et justice pour Adama », qui a rassemblé 20 000 à Paris mardi soir.
Source : DNA (dernières nouvelles d’Alsace)