Pour le premier week-end prolongé post-confinement, celui de l’Ascension, les contrôles sur les routes et les gares ont été renforcés.
« L’objectif, c’est de faire preuve de pédagogie et de discernement » pour faire respecter la limitation des déplacements à 100 km à vol d’oiseau du domicile. C’est ce que précise la lieutenante-colonelle Maddy Scheurer, porte-parole de la gendarmerie nationale.
Les particuliers qui enfreignent la règle des 100 km hors de leur département encourent une amende de 135 euros par personne, voire 200 euros s’ils récidivent dans les deux semaines. Le ministère de l’Intérieur n’a pas communiqué le nombre d’effectifs mobilisés du côté forces de l’ordre, mais les contrôles sur les routes et les gares sont plus nombreux.
Une appréciation « au cas par cas »
« Nous sommes déployés sur l’ensemble du territoire de façon à s’assurer que les gens qui circulent le font bien dans le périmètre autorisé », affirme la lieutenante-colonelle Scheurer. « Nous vérifions que chacun a pu bien s’approprier la règle des 100 km en dehors du département, et que les personnes qui effectuent des trajets supérieurs le font pour l’un des motifs impérieux inscrits dans l’attestation de déplacement », ajoute-elle.
« Chaque situation est différente, ce qui rend les contrôles difficiles puisque chacun affiche un motif particulier », indique la porte-parole de la gendarmerie nationale.
Est-ce donc à l’agent sur le terrain d’apprécier au cas par cas, et de faire preuve de tolérance au besoin ? « Exactement », confirme Maddy Scheurer.
« Les gendarmes connaissent bien leur secteur »
« On est à la dixième semaine d’efforts depuis le confinement, on a désormais un certain nombre de déplacements autorisés, la règle s’est assouplie. Et nous, les forces de l’ordre, accompagnons la population pour la protéger, en s’assurant qu’elle respecte les nouvelles règles, ainsi que la distanciation sociale », explique la lieutenante-colonelle.
On demande aux gens d’être raisonnables.
« Quand on est gendarme, on connaît bien son secteur, et on a une idée précise de cette zone des 100 km à vol d’oiseau et des déplacements qui excéderaient cette limite », poursuit-elle. Et d’ajouter : « On n’est pas au kilomètre près, mais on a des outils techniques si vraiment il y a un doute. On continue à expliquer, et accompagner cette mesure. Il faut surtout retenir qu’il ne faudrait pas mettre en péril tout ce qui a été fait depuis le 17 mars pour freiner la propagation de l’épidémie. »
Source : France Info
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