On ne présente plus Christian Prouteau tant il a marqué son époque. Ce touche-à-tout excelle lorsque l’adrénaline, son essence de vie, est au rendez-vous. Le fondateur du GIGN revient avec Le « Pandore et la Gendarmerie » dans son dernier numéro, sur les événements importants qui ont marqué sa vie.
Le Pandore – Christian Prouteau, retour tout d’abord sur votre choix d’épouser la carrière de gendarme. Est-ce que ce fut une décision mûrement réfléchie ou un coup de cœur ? Expliquez-nous.
Christian Prouteau – C’est ce que l’on appelle l’atavisme je crois. Vous ne pouvez pas être né dans une brigade de gendarmerie, avoir un grand-père paternel gendarme et avoir vu votre père exercer son métier avec passion sans que cela ne laisse des traces. J’étais pourtant persuadé que je ne ferai pas ce métier. J’avais décidé de faire un métier artistique, l’école du cinéma spécialité décor (j’étais et suis toujours un bon dessinateur), ou devenir ingénieur en électronique, étant passionné par ce domaine.
En revenant de mon entretien à l’école du cinéma d’où j’étais sorti un peu dépité, je tombe en arrêt devant une affiche « Engagez-vous rengagez-vous » sur laquelle figurait un superbe sergent à côté d’une petite Renault 8. J’avais demandé à faire les enfants de troupe à 11 ans et rejoint le lycée militaire d’Autun où mon père avait fait ses études, cette affiche me montrait la voie et je suis directement allé voir un officier orienteur au fort de Vincennes.
Le Pandore – A partir du moment où vous avez décidé de vous engager, quel a été votre cheminement pour y arriver ?
C. P. – Je lui ai dit que je voulais m’engager pour être officier de gendarmerie. Il m’a tracé un parcours ; j’avais choisi la cavalerie, le passage par l’Armée de terre étant obligatoire, ce qui me conduisait à Trèves au CIDB (Centre d’instruction des blindés). Puis passage à l’ENSOA (Ecole nationale des sous-officiers d’active de St-Maixent) pour être Maréchal des Logis où je devais passer le concours d’entrée au PPEMIA à Strasbourg, puis l’école d’application de la cavalerie à Saumur d’où je rejoignais le PPEMIA un an après mon engagement.
Là normalement en deux ans, je devais intégrer l’EMIA à Coëtquidan d’où je sortirai en un an officier. Je devrais choisir une arme faire l’école d’application, encore un an et rejoindre un régiment d’où je pourrais préparer le concours d’entrée à Melun. Quand je vous raconte çà, je me dis qu’il fallait vraiment être déterminé, vu le parcours. Nous étions en août 1964 ça me conduisait au mieux en août 1970 à Melun et se projeter sur six ans. En fait, ce sera finalement en août 1971 car j’ai redoublé le PPEMIA !
Le Pandore – Vous représentez la 3e génération Prouteau à endosser l’uniforme de la gendarmerie, quelle a été la réaction de vos parents ?
C. P. – Quand je me suis engagé pour cinq ans avec cet objectif de Melun, mon père était ravi et ma mère qui me voyait en artiste s’est mise à pleurer. Pourtant à l’instar de beaucoup de femmes de gendarmes, elle a toujours été très impliquée.
Mon père a rejoint le maquis de la Tourette pendant la Seconde Guerre mondiale alors qu’il était gendarme et pour certains c’était de la trahison. Cela dit très vite, elle a compris que ce n’était pas un coup de tête.
Le Pandore – Revenons sur les faits marquants de votre carrière en commençant par la prise d’otages de Munich en 1972. Là, pour vous, c’est une prise de conscience évidente. Il faut réagir face au terrorisme.
C. P. – Oui. Après Munich, tout a basculé du moins pour moi car je n’ai pas le sentiment que cet événement ait eu le même impact sur mes camarades. Comme je l’ai souvent dit Cestas et Clairvaux m’avaient déjà marqué. Alors pour moi Munich c’était devenu une obsession : si j’avais eu à gérer cette affaire qu’aurais-je fait ? Huit preneurs d’otages, 13 otages, une opération de nuit, un impact médiatique énorme.
Le Pandore – Mais il y a un obstacle majeur qui se place en travers de votre route, c’est le politique, celui qui valide une décision. Qu’est-ce-qui bloque dans l’intention, à ce moment-là ?
C. P. – En fait, si la Gendarmerie avait compris l’importance d’une unité préparée à un haut niveau technique et opérationnel pour résoudre ce genre d’affaires, l’autorité politique à l’époque ne pensait pas qu’il était possible de réussir ce genre d’opération.
A titre d’exemple, lorsque nous sommes intervenus lors de la prise d’otages d’Orly en janvier 1975, malgré une suite d’opérations réussies, je n’ai pas eu l’autorisation de neutraliser les deux preneurs d’otages dont l’un était, on le saura plus tard Carlos.
Le Pandore – En fait, la succession d’actions terroristes va finir par vous donner raison et par conséquent débloquer la situation ?
C. P. – Non ce n’est pas tout à fait comme cela que ça s’est passé. Jusqu’à la prise d’otages d’Orly, Valéry Giscard d’Estaing était persuadé qu’il fallait négocier et céder. A titre d’exemple, prenez l’affaire Claustre. Ce choix politique me semblait irresponsable, si vous cédez au chantage, il n’y a aucune raison qu’il s’arrête. Il fallait que je puisse démontrer que nous étions capables de résoudre toutes les crises même les plus complexes.
Le Pandore – Après ce feu vert politique, vous êtes réellement opérationnel et, avec vos hommes d’élite, en 1976, vous intervenez au cours d’une prise d’otages à Djibouti. Une opération qui va vous valoir une grosse médiatisation. On salue votre succès. Et pourtant vous êtes très amer, pourquoi ?
C. P. – Nous étions prêts depuis un moment mais ce que vous appelez le feu vert politique n’est en fait qu’une décision par défaut. A Djibouti, seul le Groupe pouvait réussir cette opération. Münich a été un échec à cause essentiellement des tireurs « d’élite ».
La neutralisation des preneurs d’otages a été un échec pour plusieurs raisons : 5 fusils pour 8 objectifs, aucune répartition des cibles et un déclenchement du tir désordonné. Bilan : cette phase de l’action qui aurait dû être déterminante n’a pas supprimé notamment le chef du commando qui sera responsable de la mort des otages.
J’ai donc inventé le tir simultané que nous étions encore à cette époque les seuls à réussir : plusieurs tireurs tirent dans la même seconde sur plusieurs objectifs. Dans un premier temps, on me donne l’autorisation de tirer avec un seul terroriste dans le bus des enfants. Ce qui était impossible puisqu’ils seront toujours au minimum 3 dans le bus. Ils étaient 8 en tout. J’ai pris la décision de désobéir, sachant que les enfants ne tiendraient pas une nuit de plus et que le commando du FLNCS ferait un exemple.
J’ai dit zéro à 15h40 et 5 terroristes ont été éliminés mais l’Armée somalienne nous a tiré dessus à la MG42, bloquant l’arrivée de la Légion qui devait nous appuyer. Ce retard pris de 3’ a permis à un terroriste que nous pensions bloquer dans le poste frontière somalien de revenir dans le bus et de tirer sur deux de mes hommes qui montaient, tuant ainsi deux fillettes, et blessant plusieurs enfants et le chauffeur.
Bien sûr par 40 degrés à l’ombre, les tireurs dans le sable à 180 mètres du bus, cette opération est exceptionnelle mais pour moi il me manquera toujours ces deux petites filles que je n’ai pas su ramener à leurs parents.
J’ai refait cette opération des centaines de fois dans ma tête et je cherche toujours les dix secondes qui nous ont manquées pour être là avant le tireur et le neutraliser avant qu’il monte dans le bus.
Le Pandore – Quatre ans plus tard, c’est la prise d’otage de l’hôtel Fesh à Ajaccio. A l’époque vous évitez le bain de sang ?
C. P. – C’est l’opération dont je suis le plus fier. Si je n’avais pas réussi cette négociation, nous aurions dû aller à l’affrontement, l’effet de surprise ayant échoué, et malgré l’utilisation de gaz CB en saturation, les 32 hommes du FLNC auraient fait le coup de feu ce qui aurait conduit à des morts et creusé un fossé difficile à combler entre la Corse et le continent.
Le Pandore – D’autres faits marquants vous ont galvanisé, touché, impressionné ?
C. P. – Oui il y en a beaucoup car cette aventure est avant tout une histoire d’hommes, de partage, d’amitié, du sens du service de l’État et de la mission à accomplir.
Bien sûr, j’ai tout inventé dans ce nouveau métier, la descente en rappel d’hélicoptère qui a amené Henri Verneuil à nous faire tourner avec Jean-Paul Belmondo dans le film Peur sur la ville, le tir simultané, le tir de précision à l’arme de poing avec ce magnifique révolver le MR73 qui a permis à un de mes hommes Roger de désarmer un preneur d’otage d’une balle dans la main.
Mais aussi tous les développements techniques faits au groupe comme les pare-balles en kevlar, le tir de confiance. Également les développements techniques, comme l’endoscopie tactique ou les gaz d’intervention, les systèmes de contrôle à distance pour les explosifs, les chiens d’intervention.
La liste serait trop longue.Le plus important est notre force, le groupe, et ce que mes hommes m’ont apporté au moment où j’ai été gravement blessé, dormant à côté de moi à l’hôpital… le raconter n’est rien il faut le vivre.
Le Pandore – Après neuf années de commandement actif, vous quittez le GIGN et vous créez par la suite le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Dans quelles circonstances ?
C. P. – Des années après, tout semble simple. Pourtant, après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981, il a été décidé par la gauche, que le GIGN devait être dissous. D’abord, une rumeur confirmée par un ami journaliste, puis par des articles et enfin par le directeur de la Gendarmerie Charles Barbeau.
Devant cette décision hallucinante, pas une seule réaction de désapprobation, quand bien même nous ayons libéré près de 400 otages en moins de dix ans.
Le directeur me demande de prévenir mes hommes. Surtout pas de bruit de leur part. L’Etat-major de la Gendarmerie ne réagissait pas plus, certains n’ayant jamais apprécié cette unité iconoclaste et étant même plutôt satisfaits.
Je me suis donc débrouillé seul pour rencontrer Charles Hernu, ministre de la Défense à l’époque, et je l’ai convaincu de voir le Groupe avant de décider de sa disparition, ce qu’il a accepté.
Après une démonstration exceptionnelle devant la commission parlementaire de défense, il a été décidé que le GIGN était indispensable et un mois après on me demandait de créer une unité de protection du président de la république qui s’appellera le GSPR. J’entrais comme conseiller de François Mitterrand officiellement le 4 juillet 1982.
Le Pandore – Arrive ensuite « l’affaire Mazarine », on vous demande alors de protéger et de taire l’existence de la fille cachée du président de la République. Ce que vous allez faire treize années durant. Avez-vous des anecdotes particulières à nous relater ?
C. P. -Je n’ai pas eu connaissance de l’existence de Mazarine Pingeot tout de suite. Pour fixer mes effectifs, je devais connaître l’espace a protéger, la vulnérabilité d’une personnalité passant également par ses proches. J’ai rencontré le Président pour qu’il me dise qui devait être protégé dans ses proches.
Il avait insisté sur ses petits-enfants. Son épouse ayant sa propre sécurité, je ne devais pas m’en occuper, ce qui m’avait surpris et il avait ajouté : « Pour le reste, voyez avec Rousselet (le directeur de cabinet). » Perplexe sur ce « Pour le reste », je suis allé voir Rousselet qui, gêné, m’a envoyé voir François de Grossouvre.
Celui-ci m’a informé de l’existence de Mazarine. Le fait qu’il fallut cacher son existence m’arrangeait plutôt car mon dispositif était ainsi moins important. Tout ce qui a pu être dit sur le fait que j’ai pu cacher son existence jusqu’en novembre 1994 m’indiffère vraiment.
J’ai permis à cette enfant de grandir à l’abri d’une presse qui parle de liberté individuelle sans arrêt et qui passe son temps à l’enfreindre au nom du « devoir d’informer », quitte à attenter à l’intimité de la vie d’un enfant. Grâce à nous, Mazarine a pu grandir auprès de son père sans faire la une des journaux.
Le Pandore – Il faut également parler des « Couacs » de votre parcours. En 1982, vous prenez la tête d’une cellule anti-terroriste créée sur ordre de François Mitterrand. Vous serez poursuivi et condamné en 2005 pour des écoutes illégales réalisées par cette structure. Et puis, au cours de l’année 1982, éclate « l’affaire des Irlandais de Vincennes » pour laquelle vous serez poursuivi et finalement relaxé. Vous avez été très affecté par ces deux affaires. Que pouvez-vous nous en dire aujourd’hui ?
C. P. – Je n’éluderai pas ces deux « couacs ou affaires », comme vous dites, mais je vais vous rappeler un point de droit essentiel en ce qui concerne « l’affaire des écoutes ». Je pourrais parler des conditions dans lesquelles cette affaire est sortie largement au-delà de la prescription légale à l’époque de cinq ans (1993 pour des faits remontant à 1984) et les acrobaties juridiques qu’il a fallu déployer pour m’incriminer.
Peu importe, on m’a demandé m’expliquer, je l’ai fait suite à une instruction de plus de dix ans et un procès long pour lequel j’ai été condamné mais AMNISTIÉ… Je ne pense pas qu’il soit utile de vous rappeler la définition juridique de l’amnistie.
Quoiqu’il en soit j’ai accompli ma mission avec les moyens de l’Etat, encadré par deux ministres avec une législation fumeuse sur la nuance entre écoutes juridiques et écoutes administratives.
L’Etat me fait juger sur des faits que j’ai commis avec les moyens qu’il m’a donné. Avouez qu’il y a de quoi être amer. Quant à « l’affaire des Irlandais de Vincennes », si elle devait être traitée avec les moyens judiciaires d’aujourd’hui sur le terrorisme, ce serait présenté à juste titre comme un succès.
Je ne suis en rien mêlé au déclenchement de l’opération et encore moins aux conditions scabreuses de l’arrestation. L’OPJ qui était en charge de l’opération et responsable de l’annulation de la procédure a affirmé, après avoir reconnu les faits, l’avoir fait à ma demande.
J’ai été en toute logique relaxée de ses accusations. Pour en revenir à Michael Plunkett et son équipe, ils ont été arrêtés car accusés d’avoir fourni les armes au commando ayant perpétré l’attaque de la rue des Rosiers, par un informateur qui cachait leur trafic d’armes pour l’INRA (branche dure de l’IRA). Là aussi une autre raison d’être amer.
Le Pandore – En mars 1985, vous devenez Préfet hors cadre. 7 ans plus tard vous êtes chargé de la sécurité des J.O. d’Albertville. Ce qui n’était pas une mince affaire ?
C. P. – Oui une mission de quatre ans tout en continuant d’assurer le fonctionnement du GSPR a la demande du Président. Ce fut un gros chantier car la zone Olympique était exceptionnellement vaste pour des jeux d’hivers, 13 sites dans une zone de montagne particulièrement difficile d’accès la Tarentaise et le col des Saisies.
La sécurité de cet événement mondial devait couvrir les domaines de risque comme le terrorisme bien sûr mais également le neige, les avalanches, la protection du réseau électrique, les contrôles sanitaires, les problèmes de trafic routier, le contrôle aérien, le réseau hospitalier, la sécurité des transports etc.
J’ai mis en place le premier dispositif inter service avec un sous-préfet à la tête de 6 zones olympiques ce qui permettait d’éviter les problèmes d’égo et les querelles de boutons.
J’ai conçu et développé avec un camarade de promotion Jean Pierre Davillé et Bull le premier système de gestion de crise GENERIQUE, qui malgré une informatique préhistorique comparée aux outils actuels nous aurait permis de gérer le moindre incident et qui n’a dû fonctionner qu’une fois à cause d’un problème routier dû à un enneigement excessif.
Une belle aventure qui regroupera près de 10000 hommes des armées de la police de la Gendarmerie de la sécurité civile des sapeurs sapeurs-pompiers de la santé.
Le Pandore – Aujourd’hui, la sécurité au sein de la gendarmerie se conjugue autrement qu’à votre époque. Le GIGN s’est considérablement étoffé en matériel et en hommes, le GSPR se compose de gendarmes et de policiers, ce qui n’est pas toujours facile à gérer. Quel regard portez-vous sur ces évolutions ?
C.P. -Comme je le dis dans mon édito on marche sur la tête et les raisons qui ont conduit à cette explosion de moyens ne sont pas la réponse aux problèmes des meurtres pour raisons idéologiques.
J’ai inventé l’intervention mais tout ne se réduit pas à ça et au risque de me répéter le déguisement ne fait pas l’homme. Pourtant il fait illusion, pour ceux qui nous dirigent mais plus grave, ceux qui sont dans le déguisement.
Pour être pilote de chasse il faut une formation rigoureuse et continue pour le rester. Être GIGN c’est pareil et l’oublier nous le rappellera. Il y a eu des alertes qui ont été payées le prix fort.
Oublier ce qui a fait l’âme et la fierté du groupe et de la Gendarmerie, le respect de la vie et voir une simple arrestation se terminer par un mort par quatre balles attribuées aux « gendarmes d’élite » me trouble.
Quant au GSPR à moitié policier c’est deux formations différentes, deux fonctionnements différents et ça ne peut pas fonctionner. Là ce n’est pas le gendarme qui parle mais le préfet.
Le Pandore – Pensez-vous qu’un jour, à court, voire à moyen terme, la fusion se fera entre gendarmerie et police ?
C.P. – Je ne suis pas la Pythie et avec les politiques tout est possible quand il s’agit de faire un coup, je l’ai trop vu et trop vécu. Alors je peux dire seulement que pour l’Etat et son bon fonctionnement je ne le souhaite pas.
Quand un chef d’Etat réussit à mettre la Gendarmerie au ministère de l’Intérieur sans qu’une voix ne s’élève contre une décision personnelle et d’intérêt conjoncturel, en dehors de deux anciens grands directeurs civils, Jean-Claude Périer et Jean-Pierre Cochard, tout est possible.
Ce qui fait la force de l’arme c’est son caractère militaire. La mettre dans un ministère avec une Police nationale syndiquée n’a pas contrairement à ce que défendaient certains pour expliquer leur incohérence, eu le moindre avantage pour l’arme encore mois en matière budgétaire.
Or, une de ses grandes missions c’est aussi la défense et en l’absence de service national la réserve Gendarmerie est un atout non négligeable dans ces périodes en pertes de repères.
Pour moi il existait une autre voie : la quatrième armée. Mais ça c’était avant et on sait combien il est difficile de revenir en arrière même quand les décisions sont mauvaises. On le voit malheureusement avec la suppression du service national.
Propos recueillis par Jérémy Armante, directeur du journal « Le Pandore et la Gendarmerie ».
Rappelons le livre de M. Christian Prouteau, « Nous étions les premiers », que vous pouvez toujours commander à la Fnac : https://livre.fnac.com/a10985804/Christian-Prouteau-GIGN-nous-etions-les-premiers
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