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L’absurdité d’une décision d’un tribunal contre la célébration de la Sainte Geneviève

Le tribunal administratif de Lyon a annulé, a posteriori, la célébration de la Sainte-Geneviève par les gendarmes à Privas en 2022, à la demande de la Fédération ardéchoise et drômoise de Libre pensée. Cette décision illustre une interprétation excessive du principe de laïcité, suscitant incompréhension et indignation.

Une tradition ancrée dans la gendarmerie

La Sainte-Geneviève, patronne des gendarmes, symbolise des valeurs de courage et de dévouement. Cette fête, combinant souvent messe et cérémonies officielles, est un moment de cohésion essentiel. Pourtant, le tribunal a invalidé l’événement sous prétexte qu’il incluait un office religieux, vidant ainsi cette tradition de son sens. Cette approche ignore que la dimension cultuelle fait partie intégrante de l’histoire de cette célébration, qui n’avait jamais auparavant posé de problème.

Une interprétation rigide et contestable de la laïcité

Le tribunal avance que l’organisation de la messe équivaudrait à une reconnaissance d’un culte par l’État, en violation de la Constitution. Or, la laïcité garantit la neutralité de l’État et la liberté de culte, sans interdire les traditions historiques. Personne n’a été contraint d’assister à l’office, qui relevait du domaine coutumier. De plus, les forces de l’ordre assurent régulièrement la sécurité d’événements religieux sans pour autant afficher une préférence confessionnelle.

Une décision déconnectée du terrain

Ce jugement reflète un juridisme excessif, loin des réalités vécues par les gendarmes. Ces derniers, confrontés quotidiennement à des défis majeurs, voient ainsi disparaître un moment de cohésion et de repère identitaire. En annulant cette célébration, le tribunal ouvre la porte à une remise en cause plus large d’autres traditions similaires dans les institutions publiques, risquant de faire jurisprudence.

Un rejet massif et justifié

L’annulation de la Sainte-Geneviève a provoqué une vague de contestation, notamment parmi les gendarmes, militaires et pompiers. Beaucoup dénoncent une décision idéologique plus que juridique, rappelant que la laïcité ne signifie pas l’effacement total des références religieuses, mais la coexistence harmonieuse entre croyances et neutralité de l’État.

Plutôt que de protéger la laïcité, cette décision alimente une polémique inutile et éloigne encore davantage l’administration des réalités du terrain. Malgré cette annulation, l’esprit de la Sainte-Geneviève demeure intact et il est fort probable que la gendarmerie poursuivra, comme toujours, cette tradition séculaire.

Jean-Claude Seguin

Le Pandore et la Gendarmerie.

crédit photo Jeremy Armante- toute reproduction interdite.

Rédigé par pandore

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