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Les obsèques du petit Émile, disparu à l’âge de deux ans et demi en juillet 2023 et dont les ossements ont été retrouvé en mars 2024, se sont déroulées ce samedi 8 février. Avant son inhumation, une cérémonie religieuse a été célébrée à la Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var). Ce lieu de culte, chargé d’histoire et abritant les reliques de Marie-Madeleine, a accueilli entre 500 et 600 personnes pour un dernier hommage à l’enfant.
Les portes de la basilique ont ouvert dès 9 heures pour permettre aux proches et au public d’entrer. Le grand-père d’Émile a notamment accueilli les invités, tandis que des gendarmes étaient positionnés aux abords du site pour assurer le bon déroulement de la cérémonie. La famille avait invité environ 400 personnes et avait demandé que tous soient vêtus de blanc, symbole de lumière et de pureté.
Le Père Florian Racine, recteur de la basilique, a insisté sur le caractère particulier de cette cérémonie : il ne s’agissait pas d’une messe de funérailles traditionnelle, mais d’une célébration en hommage à un enfant innocent. « Cet enfant est entré droit dans la lumière de Dieu », a-t-il déclaré, soulignant l’espérance chrétienne de sa famille.
La messe, célébrée en latin selon le rite traditionnel et accompagnée de chants grégoriens, a été présidée par l’abbé Louis Le Morvan, qui a accompagné les parents tout au long de leur épreuve. Contrairement aux funérailles habituelles, le glas n’a pas sonné à l’entrée de la cérémonie. Le cercueil d’Émile a été porté par ses parents, Marie et Colomban, ainsi que son parrain et sa marraine, dans une atmosphère empreinte de recueillement et d’émotion.
Pas de direct télé
Soucieuse de préserver l’intimité de ce moment, la famille a refusé que les funérailles soient diffusées en direct à la télévision, malgré une proposition de la chaîne CNews. Ce choix vise à respecter la douleur des proches et à éviter toute médiatisation excessive de l’événement.
Après la cérémonie, l’enfant a été inhumé dans la plus stricte intimité familiale au cimetière de La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), où vit sa famille. Initialement prévue au cimetière du Haut-Vernet, où Émile avait disparu, l’inhumation a été déplacée en raison de l’absence de concession familiale accordée par la mairie.
Ces funérailles marquent un moment de recueillement après plus d’un an et demi d’attente et d’enquête, alors que les circonstances exactes de la disparition et du décès du petit Émile restent toujours inexpliquées.
