Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, accompagné d’une délégation d’élus, sera reçu ce lundi 20 janvier à 19h par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Cette rencontre vise à réclamer un renforcement des moyens pour la sécurité, en particulier dans la lutte contre le narcotrafic, une priorité partagée par les deux parties.
Une opposition constructive et engagée
Malgré le vote des députés communistes pour censurer le gouvernement récemment, Fabien Roussel insiste sur une volonté de dialogue constructif. Affirmant que le Parti communiste français souhaite être une force de propositions, il met en avant son ambition d’influencer les politiques publiques, notamment sur les questions sécuritaires.
Une délégation ancrée dans la réalité
La délégation qui accompagne Fabien Roussel inclut des élus tels que le député Stéphane Peu, le sénateur Jérémy Bacchi, ainsi que des maires de communes particulièrement touchées par le narcotrafic, comme Échirolles, Vénissieux, Noisy-le-Sec et Port-de-Bouc. Ces élus apporteront des témoignages concrets sur les défis sécuritaires dans leurs territoires, illustrant la gravité de la situation.
Des propositions pour renforcer la sécurité
Fabien Roussel remettra un document à Bruno Retailleau contenant des mesures détaillées pour améliorer la sécurité :
• Recrutement massif : 60 000 nouveaux policiers et gendarmes pour étoffer les effectifs.
• Revalorisation salariale : rendre les métiers de la sécurité plus attractifs via des hausses de salaires.
• Équipements modernisés : aide à l’installation de vidéosurveillance, création de commissariats et brigades.
• Plan national contre les drogues : renforcer la lutte contre le narcotrafic.
• Prévention accrue : investir davantage dans des programmes pour prévenir la délinquance.
• Contrôles renforcés aux frontières : limiter l’entrée de substances illicites.
Fabien Roussel souligne l’importance de traduire les discours en actions concrètes. Bien que Bruno Retailleau soutienne déjà des propositions de loi contre le narcotrafic et en faveur de la création d’un parquet national antistupéfiants, examinées au Sénat dès le 28 janvier, le PCF demande des moyens financiers et humains accrus pour garantir l’efficacité des dispositifs.
Cette rencontre représente une opportunité pour le PCF de faire entendre sa voix sur des enjeux sécuritaires cruciaux, espérant des réponses tangibles aux préoccupations des citoyens.