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Interminable suspens autour de la succession du directeur de la gendarmerie

Sur fond de luttes d’influence, le ministère de l’intérieur multiplie les castings pour désigner le successeur du patron de la gendarmerie, le général Christian Rodriguez, retraité depuis le 29 septembre après 5 ans, un record, passé à la tête de l’Institution. 

Plusieurs candidats sont dans les starting blocks : Xavier Ducept, le patron des gendarmes d’Ile de France, Bruno Arviset, le directeur des ressources humaines, Hubert Bonneau, le patron des gendarmes de Bretagne, ou Tony Mouchet, le directeur des opérations et de l’emploi : lequel de ces hauts gradés succédera au DGGN sortant ? Le résultat des consultations engagées au ministère de l’intérieur ne devrait pas être connu officiellement avant mercredi 16 octobre, date du prochain conseil des ministres. Mais il marquera l’épilogue d’un interminable processus de nomination à ce poste particulièrement disputé.

Théoriquement, en vertu de l’usage, le major général André Pétillot, numéro deux de la gendarmerie, aurait dû prendre la suite de son chef. Mais, d’après nos confrères du Monde, avant de quitter ses fonctions, Christian Rodriguez n’a pas souhaité étendre ce privilège successoral à son bras droit : sans être glaciales, dit le journal, les relations entre les deux hommes relèvent tout de même d’une certaine  fraîcheur. 

Au printemps, en lieu et place d’André Pétillot, Christian Rodriguez a donc fait son dauphin de Xavier Ducept, patron des gendarmes d’Ile-de-France. Le choix a été validé par Gérald Darmanin, qui a transmis la candidature à l’Elysée. « Il n’y a pas de sujet, martèle à l’époque l’entourage du ministre. Tout le monde est d’accord sur le cas Ducept. » Tout le monde ou presque. Car, au sein de la gendarmerie, si l’on considère que Xavier Ducept présente toutes les qualités requises pour aspirer aux plus hautes fonctions, à commencer par un CV jalonné de diplômes et de postes prestigieux, on fait aussi observer qu’il n’a jamais servi à la direction générale, à l’exception d’un passage à la division des relations internationales, entre 2001 et 2003. Or, une affectation au cœur du réacteur de l’Institution aurait été un atout indéniable

Côté police

Toujours en lice, le préfet Alexandre Brugère, ancien directeur de cabinet de Gérald Darmanin. Son arrivée à la tête de la police nationale avait été pressentie en juillet dernier mais finalement sa nomination n’avait pas eu lieu. Originaire des Yvelines et diplômé de deux Masters, Alexandre Brugère n’a fait ni l’ENA, ni Sciences-po. Militant politique, il a fait ses armes à l’UMP où il a côtoyé le ministre de l’Intérieur actuel avec lequel il entretient de bonnes relations.

Source : Le Monde

Rédigé par pandore

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