Quatorze militants du mouvement Extinction Rébellion, âgés de 24 à 36 ans et soupçonnées de planifier des « actions de sabotage », ont été interpellés, ce samedi 27 juillet en début de matinée, sur l’île de la Cité et à Châtelet à Paris, a appris Le Parisien.Ce samedi matin, une action de désobéissance civile, nommée « Jeux interdits », était organisée à l’appel du mouvement écologiste Extinction Rébellion. L’organisation entendait protester « contre les saccages sociaux et environnementaux des JO de Paris 2024 ». Selon les informations de nos confrères, une cinquantaine de militants étaient présents.
Un antivol et un couteau retrouvés sur place
Un peu après 9 heures, onze personnes – huit hommes et trois femmes – ont d’abord été interpellées sur l’île de la Cité par des policiers de la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et d’une compagnie d’intervention. Selon une source policière, ils projetaient « de commettre des dégradations, notamment à l’aide d’une botte de paille ». Certains des individus arrêtés étaient porteurs de lunettes de soleil ou de protection, de gants ou de masques de travaux. Une banderole d’Extinction Rébellion a également été retrouvée dans leurs affaires. L’un d’entre eux était porteur d’un sac de course avec à l’intérieur un emballage contenant une banderole ciglée du logo extinction rébellion et d’un dispositif de bouteilles pour la maintenir. Un autre activiste était quant à lui porteur de stickers « extinction rébellion ». Lors du contrôle certains militants ont refusé de donner leur identité et âge aux policiers.
L’une des personnes a été interpellée avec un antivol en U, « sans posséder ni de vélo, ni donner d’explications ». Selon nos informations, les forces de l’ordre soupçonnent que l’objet ne soit utilisé pour « attacher un membre sur un point fixe et gêner le déroulement d’un évènement ». Une pince multifonction, dissimulant un couteau, a également été retrouvée sur l’une des personnes interpellées. Vers 11 heures, trois autres individus ont été arrêtés dans le secteur de Châtelet-Les-Halles.Dans un message posté sur les réseaux sociaux, le mouvement a annoncé l’annulation de l’action de désobéissance civile « suite à la répression qui s’est abattue sur les militants avant même le début de celle-ci ».
Une vague d’interpellation à Vincennes
Déjà, vendredi 26 juillet, neuf écologistes activistes, soupçonnés d’avoir planifié une action contre l’épreuve cycliste du contre-la-montre olympique, ont déjà été interpellés dans le bois de Vincennes. Ils ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de grimper à des arbres qui donnent sur la piste près du lac de Daumesnil.
source le Parisien