Alors que de nombreux Français ont de nouveau pris la route ce week-end pour partir en vacances, la gendarmerie du Loir-et-Cher a alerté, via son compte Facebook, sur la reprise d’un type d’escroquerie, répandue sur les aires d’autoroutes de France avec les congés d’été.
Il s’agit de l’arnaque à l’irlandaise. Le principe de cette escroquerie est simple et repose sur la bienveillance des automobilistes.
Les malfaiteurs, bien habillés et parlant un anglais parfait, abordent leurs victimes sur les aires d’autoroute.
Selon la gendarmerie, les individus se présentent comme des touristes anglais, prétextant une panne sur leur véhicule. Titulaires de papiers irlandais, ils demandent alors de l’argent liquide – des centaines d’euros – pour pouvoir rentrer chez eux, promettant de les rembourser.
Bien souvent, des enfants les accompagnent, pour attendrir encore davantage les victimes. Pour les convaincre, ils donnent volontiers des coordonnées – adresse, numéro de téléphone et parfois même compte bancaire – pour les joindre en vue du futur remboursement. Sauf que les coordonnées sont évidemment fausses et les victimes ne seront donc jamais remboursées.
DAVANTAGE DE CAS LORS DES VACANCES SCOLAIRES
L’arnaque à l’irlandaise survient particulièrement lors des périodes de vacances scolaires, où les aires de repos sont très fréquentées.
L’origine de cette escroquerie remonterait à une affaire de 2016. Un jeune couple irlandais – d’où son nom très probablement – avait été arrêté par la police française dans le sud de la France après avoir soutiré d’importantes sommes d’argent à des touristes âgés en leur faisant croire qu’ils se retrouvaient sans rien après le vol de leur voiture et de leur caravane.
Les escrocs, qui s’étaient également montrés violents avec leurs victimes, avaient été interpellés à l’issue d’une vaste opération des forces de l’ordre au cours de laquelle une trentaine d’agents avaient été postés sur des aires de la très fréquentée autoroute A7.
L’arnaque s’est ensuite répandue, la présence de très nombreux touristes en France pouvant expliquer la multiplication des cas.
SOURCE : CNEWS