Cette nouvelle arnaque autour d’Amazon prend de l’ampleur en France, la gendarmerie tire la sonnette d’alarme
Comment ça marche ? En quoi consiste cette nouvelle escroquerie ?
De plus en plus de victimes en France…La gendarmerie met en garde sur les réseaux sociaux,il s’agit d’une escroquerie d’un nouveau genre. Les arnaqueurs se prennent pour Amazon, mais cette fois, sans passer par internet. C’est par courrier (via La Poste) que les escrocs tentent d’appâter leurs victimes. La lettre imite l’entête d’Amazon.
La technique :
« Le courrier faussement envoyé par Amazon contient un QR Code », permettant de « tester des produits en contrepartie d’une rémunération » . Les aigrefins n’ont qu’un seul but : récupérer les données personnelles de sa victime pour ensuite les monnayer sur le Darknet.
De plus en plus de victimes en France…
Plusieurs Français ont reçu des lettres, rapporte tf1info. Tout semble vrai et pourtant, c’est une arnaque. « Nous offrons à chaque membre un article gratuit pour test et une commission d’un certain montant », indique le courrier. Le géant du e-commerce promettrait 40 € pour chaque produit essayé. Pour s’inscrire au « club test« , les escrocs vous invitent à « scanner un QR code », une façon d’avoir votre nom ainsi que vos coordonnées.
Attention aux réseaux sociaux
Sur le réseau social X (ancien Twitter), la gendarmerie nationale recommande de ne pas « suivre ces consignes sous aucun prétexte ». En outre, elle incite par ailleurs, les victimes à signaler cette escroquerie sur la plateforme gouvernementale Pharos, qui recense les contenus en ligne illicites. N’oubliez pas non plus de « sensibiliser vos proches ». La vigilance est de mise puisque le courrier paraît tout ce qu’il y a d’authentique. Néanmoins, il y a des détails qui ne trompent pas. « Le courrier est acheminé depuis les Pays-Bas et l’adresse mail mentionnée ne correspond pas à Amazon« , est-il expliqué sur le site de la première chaîne.
Les escrocs profitent du fait que l’entreprise américaine propose d’essayer des produits à certains clients, via son programme Amazon Vine. Comme prévenu par tf1info, les « testeurs » ne sont aucunement rémunérés.
L’un de ces faux courriers d’Amazon a fini dans la boîte aux lettres d’un enquêteur spécialisé dans la traque contre ces escroqueries, à Annecy.