Parmi eux, « des sites officiels qui tentent de vendre des places sans autorisation ».
Mais aussi « des sites ‘escrocs’, qui réclament vos informations personnelles et bancaires ».
Ils font partie d’une cellule spéciale créée en mars 2023. Ces cybergendarmes – ils sont 200 au total – luttent contre la fraude à la billetterie pour les Jeux olympiques dans le cadre d’un programme d’Europol, en coordination avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques (Cojo). Et ils ont de quoi faire : lundi 11 juin, la gendarmerie a annoncé le recensement 338 sites frauduleux de revente de billets en ligne pour les épreuves de Jeux olympiques de Paris, à moins de deux mois de la cérémonie d’ouverture.
« Il existe deux types de sites frauduleux : des sites officiels qui tentent de vendre des places pour des épreuves olympiques sans autorisation et des sites ‘escrocs’, qui réclament vos informations personnelles et bancaires », explique le capitaine Etienne Lestrelin, à la tête des opérations. « Fin mai, on avait recensé 338 sites frauduleux de revente de billets, dont 51 ont été fermés et 140 ont été mis en demeure pour faire cesser la vente sur des sites officiels non autorisés », précise le gendarme.
Aujourd’hui, il n’y a aucun billet et aucun visuel, ça n’existe pas encore. Il y a un QR code
Capitaine Etienne Lestrelin
Les sites frauduleux sont généralement hébergés à l’étranger,« dans des pays peu coopératifs sur l’échange d’informations » selon le capitaine Lestrelin, et se présentent de manière « sérielle », sur plusieurs sites, démontrant « le côte organisé »de ces fraudes. « Aujourd’hui, il n’y a aucun billet et aucun visuel, ça n’existe pas encore. Il y a un QR code », avertit le gendarme. Les billets pour les Jeux olympiques de Paris 2024 sont en vente uniquement sur le site officiel de la billetterie.
Selon un décompte datant de fin mai, 8,3 millions de billets ont été vendus sur les 10 millions qui seront mis en vente au total. « Le vrai préjudice, ce sera au moment des Jeux, quand une personne voudra se déplacer sur un événement et ne pourra pas y accéder car il aura un faux QR code. On verra à ce moment-là le nombre de personnes escroquées », prévient le capitaine Etienne Lestrelin.
source :TF1