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Selon les informations d’Europe 1, un total de 16 blindés Centaure de la gendarmerie vont être envoyés sur l’archipel. Six d’entre eux arriveront dès la semaine prochaine, et les autres seront envoyés progressivement dans les semaines qui suivent.
Un quartier stratégique repris par les gendarmes
Dans un message sur X publié à 6 h 38, ce matin vendredi 31 mai, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, a félicité les forces de l’ordre qui ont repris « le dernier quartier de Nouméa qui n’était pas sous contrôle ».
Cette opération a mobilisé 400 membres des forces de l’ordre, a précisé le haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie. Des membres des unités d’élite de la police (RAID) et de la gendarmerie (GIGN) y ont participé, selon Gérald Darmanin, qui a salué « l’interpellation de 12 individus et la suppression de 26 barrages ».
D’autres quartiers demeurent cependant bloqués dans l’agglomération de Nouméa, sur les communes du Mont-Dore, Païta et Dumbéa, a souligné devant la presse la présidente de la province Sud, Sonia Backès, principale représentante du camp loyaliste.
Un homme blessé par le GIGN
Selon un communiqué du procureur, la fusillade a eu lieu vers 20 h 15 mercredi 29 mai à Dumbéa, alors que les violences dans l’archipel français du Pacifique sud semblaient retomber, 16 jours après l’explosion d’émeutes urbaines ayant fait sept morts dont deux gendarmes.
Le procureur Yves Dupas a ouvert deux enquêtes distinctes. L’une vise l’homme blessé, pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique ». L’autre porte sur une recherche des « causes des blessures sur l’homme interpellé » par le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), unité d’élite de la gendarmerie. Dans cette dernière enquête, le procureur affirme toutefois qu’« à ce stade, l’hypothèse privilégiée par le parquet est celle d’un usage nécessaire et proportionné » de la force « dans une action de défense légitime ».
Les faits
Alertés de la présence d’un « groupe d’individus alcoolisés », les gendarmes se sont retrouvés face à une « quinzaine d’individus observant un comportement très hostile », selon Yves Dupas. L’un d’eux a pris la fuite, puis tiré au fusil vers les membres du GIGN, a affirmé le procureur. Un gendarme a alors ouvert le feu « à six reprises vers le tireur », après de nouvelles « sommations », dans une « action de riposte ». Le « tireur » a ensuite été « retrouvé, blessé », et hospitalisé. « En dépit d’une intervention chirurgicale, son pronostic vital est toujours engagé, les constatations médico-légales faisant état de la présence de deux projectiles, l’un au niveau du thorax et l’autre à l’épaule », a encore précisé Yves Dupas.
