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Le gouvernement français a rapatrié les corps des deux gendarmes tués en Nouvelle-Calédonie. Il a organisé ce matin à Istres dans les Bouches-du-Rhône une cérémonie d’hommage en leur mémoire. Nicolas Molinari, âgé de 22 ans et membre de l’escadron de gendarmerie mobile de Melun (Seine-et-Marne), a été tué par un tir d’arme à feu alors qu’il intervenait dans un quartier de Nouméa. Selon les rapports, il a été abattu d’une balle en pleine tête après avoir retiré son casque pour parler avec des résidents locaux.
Xavier Salou, âgé de 46 ans et affecté à Satory dans les Yvelines, a été victime d’un tir accidentel par un autre gendarme. L’incident s’est produit lors d’une mission de sécurisation, ajoutant une dimension tragique à sa mort.
Hommage national et décorations posthumes
Ce lundi 20 mai, une cérémonie s’est tenue sur la base aérienne d’Istres, en présence des familles des défunts, du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la ministre des Outre-mer Marie Guévenoux, et du directeur de la gendarmerie le général Rodriguez
Les deux ministres ont décoré les gendarmes de la médaille d’or de la sécurité intérieure, une distinction créée en 2012 pour honorer les membres des forces de l’ordre ayant fait preuve d’un engagement exceptionnel dans des contextes particuliers.
La réaction du gouvernement face à la situation
Face à la gravité de la situation en Nouvelle-Calédonie, le président Emmanuel Macron a convoqué ce soir un conseil de défense et de sécurité nationale pour discuter de la situation et des mesures à prendre. La crise actuelle en Nouvelle-Calédonie n’a pas seulement entraîné des pertes humaines, mais a également souligné les tensions politiques et sociales persistantes dans l’archipel. Les émeutes ont fait au moins six morts en six jours, exacerbant une situation déjà volatile.
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