Le décret mentionnant l’augmentation de l’indemnité journalière d’absence temporaire des policiers, des CRS et des gendarmes mobiles a été publié dans le Journal officiel le 24 avril. Emmanuel Macron l’avait promis, Gérald Darmanin l’a confirmé.
En citant le décret, le ministre de l’Intérieur a confirmé que l’indemnité journalière d’absence temporaire des policiers, des CRS, et des gendarmes mobiles était doublée, passant de 100 à 200 euros. Le ministre indique que le gouvernement «reconnaît leur engagement». Cette mesure va concerner plus de
22 000 CRS et gendarmes mobiles «qui assurent chaque jour la protection des Français et la sécurité des grands événements», a précisé Gérald Darmanin.
L’arrêté du 29 juin 2015 devait être modifié le 1er janvier 2025, mais la mesure a été avancée d’un an. Une décision prise avant les Jeux Olympiques, où les forces de l’ordre seront fortement mobilisées. Ces derniers jours, les syndicats de police avaient durci le ton menaçant même de perturber le parcours de la flamme olympique : «S’il n’y a pas d’argent pour les JO, alors il n’y aura peut-être pas d’agents», avait lancé le 19 avril le secrétaire général d’Un1té police, Grégory Joron. Même son de cloche du côté du syndicat Alliance, qui demandait un déblocage en urgence des aides et des indemnités financières promises.
Un rassemblement prévu devant Bercy le 30 avril
Un1té a déjà appelé à un rassemblement, le 30 avril, devant Bercy, pour réclamer le déblocage des compensations financières en vue de la mobilisation des forces de l’ordre pendant les Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et les Jeux paralympiques (28 août-8 septembre).
Pour rappel, Gérald Darmanin avait annoncé le versement d’une prime pour les policiers et les agents mobilisés pendant les JO : 1 000 euros pour tous ceux qui auront «limité leur période de congés» et jusqu’à 1 900 euros pour tous les agents «affectés dans un département qui accueille une épreuve olympique». Les policiers qui interviendront hors de leur département de résidence toucheront une prime de «50 euros par nuit dès lors qu’ils auront eu plus de quatre nuits découchées», avait-il précisé.
Source : Capital