Le 1er septembre au soir, un employé de l’agglomération de Mulhouse, d’origine kosovare et en situation régulière en France, a tiré en direction du balcon d’un appartement de la caserne où dînaient un gendarme et sa famille.
Après avoir tiré en direction de la caserne, il a fui en voiture mais le gendarme a eu le temps de relever le numéro de la plaque d’immatriculation, L’homme, qui s’est réfugié dans un hôtel de Morschwiller-le-Bas (Haut-Rhin), a été interpellé vers une heure du matin par les gendarmes.
Il a tenté de prendre la fuite à pied mais a été rattrapé et un pistolet d’alarme, réplique d’une arme automatique fonctionnant avec des cartouches à blanc, a été saisi.
La famille visée n’a pas été blessée mais était sous le choc : le militaire s’est vu prescrire 30 jours d’incapacité totale de travail (ITT), sa compagne 20 jours et l’un des deux enfants 10 jours. «Depuis, ils revivent la scène, ont des troubles du sommeil et sont dans un état d’alerte qui les perturbe en continu», a dit leur avocate, Maître Anne Bixel.
«J’étais saoul, défoncé, je n’ai fait attention à rien…»
«J’étais saoul, défoncé, je n’ai fait attention à rien… Comment aurais-je pu tirer sur des enfants alors que j’en ai moi-même cinq ?», a déclaré, quant à lui, le tireur, qui a été jugé en comparution immédiate. L’homme, qui est maintenu en détention, devra, outre sa peine de prison et une mise à l’épreuve de 24 mois, indemniser les victimes à hauteur de 11.000 euros et ne pourra détenir d’arme soumise à autorisation pendant une durée de cinq ans.
Source : Le Figaro/AFP.