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Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé une série de mesures radicales, à peine le pied sur le sol mahorais ce 11 février, visant à mettre fin à la crise sociale liée à l’insécurité et à l’immigration incontrôlable dans l’archipel. Accompagné de la nouvelle ministre des Outre-mer, Marie Guévenoux, et du général Rodriguez, patron de la gendarmerie, Gérald Darmanin a déclaré la fin du droit du sol à Mayotte, avec l’intention de l’inscrire dans une révision constitutionnelle.
La décision implique que seuls les enfants de parents français auront désormais la possibilité de devenir Français à Mayotte. Cette mesure vise à couper l’attractivité de l’archipel mahorais, en particulier pour les migrants venus des Comores voisines, et à répondre aux préoccupations de la population locale concernant l’immigration incontrôlée.
La fin du droit du sol s’accompagne également de la suppression des visas territorialisés, qui empêchaient les détenteurs d’un titre de séjour à Mayotte de se rendre en France métropolitaine. Cette décision, selon le ministre, réduira les mesures législatives d’exception et l’inégalité perçue entre Mayotte et le reste de la France. Une loi spécifique pour Mayotte, prévoyant la suppression des titres de séjour territorialisés, sera soumise à l’Assemblée nationale dans les semaines à venir.
En outre, le ministre a annoncé une importante restriction du regroupement familial, indiquant que seuls les titulaires d’un titre de séjour de cinq ans pourront faire venir leur famille. Cette mesure, qui sera immédiatement mise en œuvre, vise à diviser par cinq le nombre de regroupements familiaux à Mayotte.
Nouvelle opération « Wuambushu » et renforts du GIGN
Face à une crise migratoire de grande ampleur, le gouvernement prépare une nouvelle opération intitulée « Wuambushu 2 » contre la délinquance et l’immigration illégale. La première opération a déjà donné d’énormes résultats en matière de lutte contre l’immigration irrégulière et de délinquance, avec 60 chefs de bandes arrêtés et incarcérés. Pour renforcer les effectifs, une quinzaine de nouveaux gendarmes du GIGN ont été dépêchés à Mayotte.
Enfin, le ministre a annoncé la mise en place d’un « rideau de fer » dans l’eau, visant à empêcher le passage des kwassa kwassa et des bateaux utilisés pour l’immigration irrégulière depuis l’Afrique des Grands Lacs. Cette mesure s’accompagnera de moyens renforcés d’interception, y compris de nouveaux radars, afin de mieux contrôler les frontières maritimes de l’archipel.
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