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Les autorités françaises ont mené une opération de grande envergure sur une période de trois jours, mobilisant plusieurs dizaines de gendarmes de la compagnie de Châlons-en-Champagne. L’objectif de cette opération était la saisie et la destruction d’une impressionnante quantité d’armement ancien, totalisant plus de 8,5 tonnes. La gendarmerie et le parquet de Châlons-en-Champagne, ont ouvert une enquête préliminaire pour détention d’armes de catégorie A et B, en vertu des règles strictes régissant la possession d’armes à feu en France.
L’arsenal découvert était entreposé de manière illégale dans le hangar d’une propriété, bien que la localité exacte de cette découverte n’ait pas été divulguée. Les forces de l’ordre ont décrit le stock comme comprenant « des dizaines de milliers de pièces d’armement », parmi lesquelles figuraient des « canons », « chargeurs », « percuteurs », « douilles », « obus » et « étuis de cartouches ». L’origine précise de ces armes n’a pas été détaillée, et il n’a pas été spécifié si le propriétaire était un collectionneur.
L’opération a été dirigée par la procureure de la République et a nécessité la participation des démineurs de la sécurité civile. Ces derniers ont déjà évacué plus de quatre tonnes de matière active dangereuse, comprenant de la poudre et des amorces. La présence de telles substances souligne la dangerosité de cette saisie et la nécessité d’une intervention minutieuse.
Des sanctions sévères
Dans son communiqué, la gendarmerie a rappelé que la détention d’armes à feu en France est soumise à des règles strictes, même lorsqu’il s’agit d’armes historiques ou neutralisées. Tout individu enfreignant ces règles s’expose à des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Cette mise en garde souligne l’importance des réglementations visant à prévenir la circulation illicite et la détention abusive d’armes, même celles considérées comme historiques.
L’ampleur de l’arsenal découvert soulève des questions sur la provenance et les intentions du propriétaire. L’enquête en cours devrait permettre de déterminer les circonstances entourant la détention de cette quantité massive d’armement ancien. De plus, le fait que les démineurs aient été impliqués suggère la présence potentielle de matières explosives, augmentant le niveau de dangerosité de cette opération.
