Après une réunion de crise organisée à l’Élysée, l’entourage de la Première ministre Élisabeth Borne a fait savoir que de nouvelles mesures sécuritaires ont été prises.
Après le choc, l’exécutif veut montrer sa réaction. Alors que la France vient de vivre une nouvelle attaque en milieu scolaire, laquelle a coûté la vie à Dominique Bernard, un enseignant d’Arras, dans le Pas-de-Calais, l’entourage de la Première ministre Élisabeth Borne a fait savoir ce vendredi 13 octobre au soir que le pays allait passer en alerte « urgence attentat », en raison de craintes d’importation du conflit entre Israël et le Hamas.
La Première ministre Elisabeth Borne « a décidé de rehausser la posture Vigipirate au niveau urgence attentat », a indiqué Matignon alors que c’est jeune homme fiché S pour radicalisation qui a commis l’attaque du collège lycée Gambetta-Carnot. Ce niveau « urgence attentat » peut être mis en place à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action.
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«D’après nos renseignements, il y a un lien entre ce qui s’est passé au Proche-Orient et cet acte» terroriste, a précisé le ministre de l’Intérieur sur TF1.
«Je n’ai pas la main qui tremble, on a déjoué 43 attentats. Nous mettons sur écoute 6000 individus, et nous expulsons», a-t-il aussi déclaré. Concernant l’alerte «urgence attentat», cela va se traduire par le déploiement de nombreux effectifs de police et de gendarmerie.
source Huffington post.