Le 23 septembre, des manifestations « contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques » ont eu lieu en France, attirant environ 31 300 personnes selon le ministère de l’Intérieur, tandis que la CGT et LFI ont estimé à environ 80 000 le nombre de manifestants dans tout le pays. À Paris, le cortège a rassemblé 9 000 personnes selon le ministère de l’Intérieur et 15 000 selon les organisateurs.
Cependant, l’incident le plus marquant a eu lieu à Paris, où une voiture de police a été attaquée. Peu après le début de la manifestation, un groupe d’individus cagoulés et vêtus de noir s’est formé et a dégradé une agence bancaire de la Caisse d’Epargne à la station de métro Anvers. Par la suite, ils ont lancé des projectiles sur une voiture de police coincée dans la circulation boulevard de Clichy, l’attaquant violemment « à coup de barre de fer », selon la préfecture de police de Paris. L’un des policiers est sorti brièvement du véhicule, arme à la main, pour repousser les manifestants.
L’intervention des « Brav-M », une unité controversée de policiers à moto, a finalement mis fin à l’attaque et protégé les policiers dans le véhicule. Trois policiers ont été légèrement blessés et trois personnes ont été interpellées, selon le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.
Les autorités ont fermement condamné cette attaque. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a réagi en dénonçant « des violences inacceptables contre les forces de l’ordre » et en soulignant les dangers de « la haine anti-police ». Heureusement, dans le reste du pays, les manifestations se sont déroulées dans le calme.