L’année dernière encore, des gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) étaient en planque sur le Tour de France, attendant notamment les étapes de repos pour aller observer et prendre des informations sur des équipes qu’ils avaient dans le viseur.
Une habitude depuis 2009 quand cette antenne de la gendarmerie créée en 2004 a récupéré la compétence sur la lutte contre les trafics de produits dopants, en plus des prérogatives sur l’environnement, des trafics de déchets, de criminalité alimentaire…
Cette année, en revanche, mis à part « une alerte » provenant de tiers, on ne devrait pas voir d’autres gendarmes que ceux chargés de la sécurité des routes et du peloton sur le Tour. En effet, selon nos informations, aucune équipe de l’Oclaesp n’a été dépêchée spécifiquement sur l’épreuve. Le seul dispositif mis en place est la formation de binômes d’agents censés être en veille dans les villes traversées – ou proche du parcours – et qui possèdent une antenne de l’Oclaesp (Bordeaux, Lyon, Nancy et Paris). « Autant dire qu’il y a une chance sur un milliard pour qu’on voie des gendarmes de l’Oclaesp sur ce Tour », lance un habitué de la lutte antidopage.
Un office en pleine mutation
Surtout que l’office, basé à Arcueil (Val-de-Marne), est en pleine mutation avec la création, au courant de cette année, d’un commandement pour l’environnement et la santé (arrêté publié au journal officiel le 30 juin), avec à sa tête le général Sylvain Noyau, jusque-là commandant de l’Oclaesp.
SOURCE : L’EQUIPE