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Les sanctions pour conduite sous l’emprise de stupéfiants seront sans doute bientôt renforcées. C’est ce qu’a révélé, lors de ce week-end de Pentecôte, Elisabeth Borne. Invitée de Radio J, la première ministre a été questionnée à ce sujet, après une série d’accidents ces derniers temps :
Les sanctions pour conduite sous stupéfiants seront « sans doute renforcées ». « Je réunirai un comité interministériel de la Sécurité routière au mois de juillet et on aura à revenir sur les sanctions qui doivent sans doute être renforcées pour ceux qui conduisent sous l’emprise des stupéfiants. »
Pour cela, un délit d’homicide routier pourrait être créé. La première ministre espère également plus de contrôles, afin de dissuader ces comportements :
« On a fait 800 000 contrôles en 2022. On veut passer à un million. On espère être très présent pour dissuader ce genre de comportements et sans doute renforcer les sanctions. » Les ministres de la Justice et de l’Intérieur sont « en train de regarder » pour créer un délit d’homicide routier. « J’entends que cela puisse choquer. » « Il y a un enjeu de terminologie » sur « un aspect symbolique mais important. » « Sur des taux d’alcoolémie très importants, c’est des choses qui sont en train d’être regardées. »
Un taux important de décès dû aux stupéfiants
Ces propos surviennent notamment après le décès d’une fillette ce mardi 23 mai à Trappes dans les Yvelines. Début avril, Eric Pauget, député LR des Alpes-Maritimes, a déposé une proposition de loi concernant l’homicide routier. Il prévoit de créer une peine intermédiaire entre l’homicide volontaire et l’homicide involontaire.
La conduite en état d’ivresse représenterait près de 700 décès sur les plus de 3 500 morts des routes françaises en 2022. Selon l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière, il s’agit de la deuxième cause de mortalité après la vitesse. Dans les accidents mortels, 12% des conducteurs sont contrôlés positifs aux stupéfiants.
