Le conducteur avait déjà vingt mentions à son casier.
En comparution immédiate à Niort, le fou du volant a été condamné à quatre ans ferme pour trois heures et 200 kilomètres de course-poursuite, un refus d’obtempérer et quelques chocs avec la voiture des gendarmes du PSIG d’Angoulême. L’homme de 47 ans, était avec sa compagne de 23 ans condamnée, elle, à 14 mois de prison, lorsqu’il décide de voler un fourgon à Secondigny, dans les Deux-Sèvres, au cours de la nuit du réveillon, et refuse de s’arrêter quand les gendarmes de Melle veulent le contrôler.
Ils se sont alors lancés dans une course-poursuite avec les gendarmes des Deux-Sèvres, de Charente, de Haute-Vienne pour achever leur course folle les pneus crevés sur la herse des policiers de Limoges, contre une voiture du peloton de surveillance et d’investigation (PSIG) d’Angoulême.
IL PREND TOUS LES RISQUES
Malgré plusieurs gyrophares dans son rétroviseur, le conducteur a pris tous les risques, a percuté le véhicule du PSIG. Tenté de mettre ses poursuivants hors d’état de nuire. Le fourgon avait été volé dans les Deux-Sèvres à un artisan, peu de temps avant de forcer le contrôle. « Des outils qui se trouvaient dans l’utilitaire ont été balancés sur la route par les occupants du Vito, en direction de leurs poursuivants », raconte un gendarme charentais.
À Chasseneuil, précisent nos confrères de la Charente-Libre, alors que plusieurs véhicules bleu gendarmerie formaient le cortège, la brigade moto est entrée dans la course qui s’est poursuivie jusqu’à Limoges. Là, les policiers de la ville, qui s’étaient positionnés sur l’itinéraire sont aussi entrés en jeu. Ils sont parvenus à jeter une herse sous les roues du Vito qui a terminé sa course folle contre le véhicule du Psig. L’un des deux gendarmes charentais du PSIG a été légèrement blessé, une foulure du pouce, au cours de l’interpellation des fuyards.
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